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    Le Secrétariat général de la Défense nationale (SGDN) n'est plus depuis le 23 décembre. Le Conseil des ministres a en effet adopté à cette date un décret transformant le SGDN en Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN). "Ce décret tire les conséquences des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale pour l’organisation des pouvoirs publics. Il prolonge et précise les dispositions introduites dans le code de la défense par la loi du 29 juillet 2009 relative à la programmation militaire pour les années 2009 à 2014."

    Alors que le SGDN était sous l'autorité du Premier ministre, Le SGDSN passe sous la double autorité  du Président de la République et du Premier ministre. Ses missions sont élargies "à l’ensemble des questions stratégiques de défense et de sécurité, qu’il s’agisse de la programmation militaire, de la politique de dissuasion, de la programmation de sécurité intérieure concourant à la sécurité nationale, de la sécurité économique et énergétique, de la lutte contre le terrorisme ou de la planification des réponses aux crises". Le SGDSN assurera également le secrétariat du nouveau Conseil de Défense et de Sécurité Nationale (CDSN) dans toutes ses formations, dont le conseil national du renseignement.

    Une "Académie du renseignement" devrait encore être créée pour assurer la formation initiale des futurs agents "


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  • Devant les différentes attaques dont la société fait l'objet, Facebook aurait embauché des équipes de lobbyistes à Washington et à Bruxelles pour soutenir sa cause auprès des parlementaires européens et américains. Plusieurs propositions de lois, directives ou discussions sont en effet envisagées dans différents pays, dont la France, pour mettre en place des mesures concrètes de protection de la vie privée.

    Devant les scandales réccurents sur la non protection des données personnelles, Facebook est face à un enjeux majeur pour sa pérennité. Apres une entrée en bourse en grande pompe, mais qui a révélé la fragilité du modèle, l'entreprise ne peut se permettre que ca seule source de revenus aujourd'hui (la revente des données personnelles) puisse être remis en cause.

     

    OUTGDA Mektar


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    Le Club de la Sécurité de l'Information Français (Clusif) Le CLUSIF qui annonce son enquête "Menaces informatiques et pratiques de sécurité" pour les trois prochains mois, a présenté mercredi son panorama de la cybercriminalité en 2009. Ce rapport pointe en particulier :

    - les menaces sur les téléphone portables avec notamment la facilité déconcertante, bien qu'illégale, du cassage du chiffrement d'un GSM.

    - le vol massif de numéros de cartes bancaires revendus par la suite sur Internet (entre 10 et 100 dollars par carte).

    - les dangers du cloud computing (en français dans le texte "l'informatique dans les nuages") ; concept faisant référence à l'utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier et liés par un réseau.

    - L'augmentation du vol d'informations, des campagnes de désinformation et de déstabilisation via les réseaux sociaux. Ce rapport tend d'ailleurs à sensibiliser les entreprises et les internautes sur les risques d'atteinte à la vie privée et à leur réputation encourus par l'utilisation des réseaux sociaux.

    Nous ne pouvons qu'approuver ce genre d'appel à la précaution, en revanche il faut je pense distinguer les activités légales du vol d'informations réalisés sur les réseaux sociaux. J'ai en effet un peu de mal à entendre parler de cybercriminalité ou de vol d'informations concernant de la collecte d'information sur les réseaux sociaux. Certes, il faut sensibiliser les personnes et les entreprises à plus de prudence sur la diffusion en ligne des informations les concernant. De là à parler de vol, lorsqu'on collecte les informations publiées sciemment par les internautes, il y a je pense une marge. Le Larousse, comme tous les dictionnaires, associe au terme "vol", la notion d'action frauduleuse. Alors rentrer de façon frauduleuse sur un réseau social (en cassant des codes sur Facebook par exemple) pour y collecter des informations, oui, c'est du vol. Mais lire les profils des utilisateurs d'un réseau social professionnel, les synthétiser, les compiler, en extraire des informations, voire leur poser des questions directes, non ce n'est pas du vol. Il n'y a là aucune action frauduleuse, ni même aucune influence ou subversion ; Il s'agit de l'utilisation légale d'informations blanches ("informations aisément et licitement accessibles") et ouvertes ("délivrés par la source de son plein gré") disponibles sur des sources ouvertes ("sources d'information publiques dont l’accès est facile et large").

    Il me parait important d'insister ici sur cette précision, les professions de l'intelligence économique souffrant justement de ce genre d'amalgame (et de l'absence de fédération professionnelle digne de ce nom pour les montrer du doigt et défendre la prosfession). Heureusement de nombreux consultants et cabinets d'IE tiennent et respectent une charte de déontologie. Et qu'il est bon de rappeler et de ne pas tomber dans la désinformation .

    Mektar OUTGDA


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    Pour la quarantième édition du Forum économique mondial de Davos en Suisse qui débute aujourd'hui et rassemble les hommes et les femmes les plus influents de la planète, parmi les leaders du monde économique, associatif, religieux, politique, des médias, ... la France est à l'honneur. Pour la première fois, c'est le président français qui ouvira les débats. Les autres français qui participeront au forum, au nombre de 17 l'année dernière, 16 en 2007 et 13 en 2006, sont moins nombreux cette année :

    - Thierry Desmarest, PDG de Total
    - Jean-Claude Trichet, President de la Banque centrale Européenne
    - Bernard Kouchner, Ministre des affaires étrangères
    - Gérard Mestrallet, PDG de GDF SUEZ,
    - Didier Lombard, PDG de France Telecom
    - Christine Lagarde, Ministre de l'économie de l'industrie et des finances ; Membre du bureau fondateur  du forum économique mondiale de Davos
    - Dominique Strauss-Kahn, Directeur du Fond Monétaire International 

    On peut rajouter à cette liste, les personnalités suivantes qui représentent ou défendent les intérêts français :
    - J. Frank Brown, Dean, INSEAD
    - Ben J. Verwaayen, PDG d'Alcatel-Lucent
    - Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan ; Membre du bureau fondateur  du forum économique mondiale de Davos.

    Trois entreprises françaises sont partenaires stratégiques :
    - Alcatel-Lucent
    - Renault-Nissan
    - Thomson Reuters

    Un certain néttoyage a été réalisé dans les intervenants du forum pour le rendre moins « glamour »,  André Schneider, directeur du World Economic Forum (WEF) s'en défend : « La présence des stars rendait difficile notre communication et troublait notre message ».


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