• QUESTIONNAIRE I.E

     

    Vous vous demandez ou en etes vous quand à votre maitrise de l'impératif d'intelligence économique dans votre activité? répondez à ces questions et vous saurez à peu près ou vous vous situez.

     

     

    VEILLE  Suivez-vous régulièrement :
    OUI NON
     
    1 L'environnement économique du secteur d'activité de votre entreprise ?
    2 La législation et la réglementation s'appliquant à l'entreprise ?
    3 Les tendances et évolutions prévisibles du marché ?
    4 L'évolution prévisible du coût de vos matières premières ?
    5 L'évolution des besoins et attentes de vos clients ?
    6 Vos concurrents (nouveaux produits, projet de délocalisation, croissance externe?) ?
    7 Vos fournisseurs (santé financière, principaux clients?) ?
    8 L'image de votre entreprise (dans la presse – y compris à l'international –, sur Internet : réseaux sociaux, forums, blogs, etc.) ?
    9 L'action des associations, des « Think Tanks », des ONG s'intéressant à votre secteur d'activité ou à votre entreprise ?
    10 Avez-vous recensé les sources d'informations internes et savez-vous les valoriser et les exploiter (savoir-faire du personnel, rapports du service après vente, rapport d'étonnement concurrentiel?) ?
    11 Avez-vous mis en place un dispositif de collecte de l'information (internet, abonnement à des bases de données, réseaux humains?) ou vous appuyez-vous sur des prestataires extérieurs (recherche de données, réalisation d'études, etc.) ?
    12 Développez-vous des partenariats avec des entreprises proches géographiquement et/ou en terme de secteur d'activité (échange d'informations, participation collective à des salons?) ?  
    13 Avez-vous identifié les opportunités de développement à l'international pour votre entreprise ?
    14 Bénéficiez-vous d'un accompagnement à l'international (réseau des CCI, Ubifrance, Conseillers du Commerce Extérieur de la France, agences de développement régional?) ?
    15 Avez-vous une politique active dans les domaines technologiques et de la propriété industrielle (veille et recherche sur les bases de données de brevets, évaluation des risques de contrefaçons?) ?
     
     
    INFLUENCE ET COMPETITIVITE
    OUI NON
     
    1 Disposez-vous d'indicateurs précis pour évaluer la compétitivité de votre entreprise
    2 Cherchez-vous à créer, entretenir ou participer à des réseaux hors de votre entreprise afin de disposer de sources et de moyens de diffusion d'informations utiles et diversifiés (amicales de dirigeants, associations d'anciens élèves, clubs de réflexion, chambres consulaires, administrations, pôles de compétitivité, centres techniques industriels) ?
    3 L'entreprise adhère-t-elle à des associations professionnelles permettant de faire entendre sa voix ?
    4 L'entreprise conduit-elle ou participe-t-elle à des actions à caractère sociétal (adhésion à des associations sportives, culturelles, humanitaires?) ?
    5 Menez-vous des actions d'influence pour préserver et renforcer les intérêts de votre entreprise (organismes de normalisation, décideurs publics locaux, ministères, ONG) ?
    6 Avez-vous une politique de communication pour promouvoir votre entreprise et faire valoir les performances de ses produits, particulièrement les produits innovants ?
    7 Avez-vous une stratégie de communication via le web 2.0 (participation de votre entreprise à des blogs, forums, réseaux sociaux?) ?
    8 L'entreprise a-t-elle les moyens de rétablir sa réputation sur Internet en cas d'attaque ?
    9 Etes-vous prêt à faire appel à un cabinet de lobbying pour défendre et promouvoir votre entreprise ?
     
     
    CAPITALISATION ET PRESERVATION DU PATRIMOINE IMMATERIEL
    OUI   NON
     
    1 Les éléments sensibles de votre entreprise sont-ils bien identifiés (savoir-faire, innovations, mémoire de l'entreprise, annuaire des compétences?) ?
    2 Veillez-vous à les protéger ?
    3 Avant de lancer un projet important, traitez-vous les aspects relatifs à la sécurité des informations (qui sera informé ? comment circuleront et seront conservées les informations ? quelle politique de communication sera associée au projet ?). Rédigez-vous systématiquement des manuels de procédures ?
    4 Certaines de vos informations sensibles sont-elles protégées par des contrats d'assurance et/ou des moyens juridiques liés à la propriété intellectuelle (brevets, dépôts de marques, de modèles, etc.) ?
    5 Vos inventions sont-elles protégées ?
    6 Avez-vous formalisé une procédure d'habilitation pour l'accès aux données sensibles de l'entreprise ?
    7 Existe-t-il des consignes claires de rangement et d'archivage des documents sensibles ?
    8 Existe-t-il des consignes claires de destruction des documents sensibles ?
    9 Disposez-vous de locaux ou de mobilier sécurisés pour ranger vos documents sensibles ?
    10 Le système d'information de votre entreprise est-il sécurisé ?
    11 Insérez-vous des clauses de confidentialité dans les contrats de travail du personnel ?
    12 Les informations diffusées lors des congrès, salons et foires expositions sont-elles maîtrisées ?
    13 Contrôlez-vous la sensibilité des informations contenues dans vos supports de communication (documents de promotion, site web, lettre d'information) ?
    14 La somme des informations qui peuvent être recueillies légalement (information ouverte) peut-elle mettre en péril la compétitivité de l'entreprise ?
     
    Mektar OUTGDA

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    Le Club de la Sécurité de l'Information Français (Clusif) Le CLUSIF qui annonce son enquête "Menaces informatiques et pratiques de sécurité" pour les trois prochains mois, a présenté mercredi son panorama de la cybercriminalité en 2009. Ce rapport pointe en particulier :

    - les menaces sur les téléphone portables avec notamment la facilité déconcertante, bien qu'illégale, du cassage du chiffrement d'un GSM.

    - le vol massif de numéros de cartes bancaires revendus par la suite sur Internet (entre 10 et 100 dollars par carte).

    - les dangers du cloud computing (en français dans le texte "l'informatique dans les nuages") ; concept faisant référence à l'utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier et liés par un réseau.

    - L'augmentation du vol d'informations, des campagnes de désinformation et de déstabilisation via les réseaux sociaux. Ce rapport tend d'ailleurs à sensibiliser les entreprises et les internautes sur les risques d'atteinte à la vie privée et à leur réputation encourus par l'utilisation des réseaux sociaux.

    Nous ne pouvons qu'approuver ce genre d'appel à la précaution, en revanche il faut je pense distinguer les activités légales du vol d'informations réalisés sur les réseaux sociaux. J'ai en effet un peu de mal à entendre parler de cybercriminalité ou de vol d'informations concernant de la collecte d'information sur les réseaux sociaux. Certes, il faut sensibiliser les personnes et les entreprises à plus de prudence sur la diffusion en ligne des informations les concernant. De là à parler de vol, lorsqu'on collecte les informations publiées sciemment par les internautes, il y a je pense une marge. Le Larousse, comme tous les dictionnaires, associe au terme "vol", la notion d'action frauduleuse. Alors rentrer de façon frauduleuse sur un réseau social (en cassant des codes sur Facebook par exemple) pour y collecter des informations, oui, c'est du vol. Mais lire les profils des utilisateurs d'un réseau social professionnel, les synthétiser, les compiler, en extraire des informations, voire leur poser des questions directes, non ce n'est pas du vol. Il n'y a là aucune action frauduleuse, ni même aucune influence ou subversion ; Il s'agit de l'utilisation légale d'informations blanches ("informations aisément et licitement accessibles") et ouvertes ("délivrés par la source de son plein gré") disponibles sur des sources ouvertes ("sources d'information publiques dont l’accès est facile et large").

    Il me parait important d'insister ici sur cette précision, les professions de l'intelligence économique souffrant justement de ce genre d'amalgame (et de l'absence de fédération professionnelle digne de ce nom pour les montrer du doigt et défendre la prosfession). Heureusement de nombreux consultants et cabinets d'IE tiennent et respectent une charte de déontologie. Et qu'il est bon de rappeler et de ne pas tomber dans la désinformation .

    Mektar OUTGDA


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  • Une révolution dans le monde de l'intelligence économique avec le projet de loi d'orientation et de performance pour la protection et la sécurité intérieure (LOPPSI) qui prévoit dans son chapitre IV (qui porte sur l'amélioration des interets fondamentaux de la nation) et plus précisément dans l'article 21 l'encadrement de l'activité dite d'intelligence économique !!

    L'objectif est de moraliser les professionnels du secteur et d'apporter un cadre juridique (comme pour de nombreuses professions) à ce secteur encore méconnu du plus grands nombre.

    Le texte de base, sur lequel plancheront les députés et les sénateurs prévoit de créer un agrément préfectoral pour l'exercice de la profession et d'y ajouter une autorisation renouvelable tout les ans du ministère de l'intérieur.

    Le non respect de ces agréments entrainera une fermeture définitive ou de cinq ans et plus des établissements sur le sol français et 3ans d'emprisonnement et/ou 75 000euros d'amende. de plus le non renouvellement de l'autorisation ministériel (la décision est prise par un collège établi par décret) peut entrainer 6 mois de prison et/ou 15 000 euros d'amende

    Pour pouvoir être éligible à l'agrément préféctoral il faut être de nationalité française ou ressortissant de la communauté européenne, ne pas avoir eu de condamnation dans son casier judiciaire (dans le volet 2) et après enquête, qu'il ne soit pas établi que votre pratique soit contraire à l'honneur et aux bonnes moeurs (avis donc subjectif de la part du préfet ...)

    Il y a peu de chance que ce texte soit amendé vue qu'il ne suscite pas la polémique, mais espérons que quelques députés en pointe sur ses questions apporteront leurs lumières pour faire de ce projet de loi un véritable outil pour l'émérgence de la profession et non pas de tuer dans l'oeuf une profession stratégique pour la compétitivité de nos entreprises...

    Mektar OUTGDA


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